Atelier Hack the DSA

En souhaitant davantage responsabiliser les plateformes en ligne, le Règlement sur les services numériques (DSA) prévoit de nombreuses mesures graduées en fonction de la nature et de la taille des services offerts ainsi que de leur impact sur la société. Parmi ces mesures, le texte instaure de nombreuses obligations de transparence. Ces obligations visent à rendre compréhensibles des pratiques qui étaient jusqu’alors opaques. Le Règlement contient en effet plus de 80 règles imposant des mesures de transparence aux différents acteurs, y compris les plateformes numériques, les États membres, les régulateurs, les auditeurs indépendants et les signaleurs de confiance. Le DSA a ainsi pu être considéré comme une machine produisant des données. 

Néanmoins, les nombreuses dispositions en matière de transparence génèrent la production de données variées et difficilement comparables. Des rapports de transparence publiés par l’ensemble des services intermédiaires, aux rapports sur les risques systémiques produits par les très grandes plateformes en passant par les rapports des signaleurs de confiance, il semble difficile de naviguer efficacement à travers toutes ces informations. Compte tenu de la grande marge de manœuvre laissée aux parties prenantes, il est nécessaire de mieux comprendre la manière dont ces documents sont actuellement présentés et structurés. 

Pour mieux s’approprier ces documents, la Chaire sur la modération des contenus, financée par la région Île-de-France, organise un atelier « Hack the DSA » le 3 octobre. Structuré sous la forme d’un hackathon, l'atelier vise à analyser les rapports et données mis à disposition sur le fondement du DSA. Toute personne intéressée par le sujet est cordialement invitée à y participer. L’objectif de l’atelier est double. D’une part, explorer et analyser ces documents. D’autre part, formuler des propositions concrètes pour en améliorer la lisibilité et l’appréhension. »